Deux choses stupides que vous devez arrêter

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Il suffit d’un simple regard sur le monde d’aujourd’hui pour comprendre que la majorité des gens passent leur temps à faire des choses inutiles.

Récemment, j’ai vu une personne se mettre en colère juste parce qu’une autre n’a pas répondu à son « salut ». Une autre personne s’est mise à créer de fausses histoires dans sa tête et s’est auto persuadée avec des faits qu’elle a construits de toute pièce à travers son imagination. Une troisième personne passait toute sa journée à débattre sur la vie des autres comme si elles étaient censées suivre ses règles à elle pour vivre leur vie.

Les gens passent une bonne partie de leur vie à se concentrer sur des éléments qui n’en valent pas la peine. Pire encore, ils se concentrent sur des éléments qui ne les concernent pas. Ils en sont arrivés à un niveau où leur temps n’a pas réellement de valeur pour eux, leur énergie s’épuise constamment dans des histoires qui ne les concernent pas, leur vie se termine en vivant par procuration.

Vous vous dites probablement : « Non, je ne suis pas du genre à faire cela ». Pas si vite Amigo!

La plupart des gens ne s’en rendent même pas compte. C’est devenu leur quotidien à tel point qu’ils trouvent cela normal.

D’où la raison pour laquelle j’écris ces quelques lignes.

Pour commencer, il va falloir arrêter d’interpréter vos pensées sur les autres.

La première source de problème dans la vie de la plupart des gens vient de l’interprétation de leurs pensées.

Une personne pourrait tromper son partenaire parce qu’elle pense que ce dernier lui cache des choses. Une autre pourrait prendre des décisions en pensant qu’un tel a fait ceci pour telle ou telle raison.

Je vois souvent des gens qui, au lieu de demander des clarifications, essayent de deviner ce que pourrait penser la personne qui vient de leur envoyer un message. J’ai envie de les taper ceux-là! Si vous en connaissez une, dites-lui qu’il y’a du jus qui l’attend par ici.

Il faut que vous compreniez que vous n’êtes pas censé savoir ce que les autres cachent dans leur cerveau. Si j’avais ce potentiel, j’aurais probablement séduit la fille du président.

J’entends souvent des gens qui disent : « Oui, mais très souvent j’ai raison, je connais cette personne. Je sais ce qu’elle pourrait penser. »

Pour faire simple, fermez-la. Vous ne connaîtrez jamais réellement une personne tant que vous ne savez pas ce qui se passe dans sa tête, chose que vous ne saurez probablement jamais. Donc, c’est mort d’avance. Ce dont vous parlez est plutôt l’intuition. C’est un autre sujet, pour un autre jour.

L’argument comme quoi « vous la connaissez » n’est donc pas valable, car tout ce que vous connaissez, c’est la coquille de la personne en face de vous et vos propres pensées qui s’orientent selon l’interprétation que vous en donnez et l’humeur que vous traversez.

Ce sont ces mêmes pensées qui empêchent Mark d’aller séduire cette blonde au coin de la rue pensant que celle-ci n’échangera pas un mot avec lui, ou Natasha de prendre la parole lors d’une rencontre pensant que ses collègues la considéreraient comme une personne incompétente, ou Alicia d’accepter un rancart pensant qu’elle a affaire à un connard ou encore, James de prendre des initiatives dans son couple pensant que sa partenaire va le prendre mal.

Vous savez quoi ?

Premièrement, vous vous faites du mal, car vous souffrez seul face à des pensées que vous avez créées de toute pièce.

Deuxièmement, vous faites quelque chose d’illégal. Vous méritez d’être incarcéré pour cela.

« Illégal, depuis quand ?» Eh bien, je viens de le décréter.

Le fait d’anticiper la réaction des autres, c’est glisser sur la pente des justifications inutiles et des réactions inadéquates. Vous pensez de vous-même sur les autres ou leurs actions, vous vous autopersuadez de ces pensées et vous prenez des décisions qui impacteront votre vie et potentiellement celle des autres basées sur ces mêmes pensées. Quoi de pire que de faire cela ? Faites-moi savoir.

D’ici là, passons au second point.

Il y’a de meilleures choses à faire que de s’intéresser à la vie des autres.

Un vieux proverbe raconte l’histoire d’une personne qui a répété une rumeur sur un voisin. Quelques instants plus tard, toute la communauté a été mise au courant de cette rumeur. Plus tard, l’homme qui a répandu les ragots a appris que la rumeur était fausse. Il était très désolé et est allé voir un ancien de la communauté qui avait la réputation de faire preuve de grande sagesse. L’aîné lui a dit: « Rentre chez toi et prends un oreiller en plumes. Ouvre-le et disperse les plumes dehors, puis reviens me voir demain. » L’homme a fait ce que l’aîné lui avait demandé.

Le lendemain, il a rendu visite à l’aîné. L’aîné lui a dit: « Va récupérer les plumes que tu as éparpillées hier et ramène-les-moi. » L’homme est rentré chez lui et a cherché les plumes, mais le vent les avait toutes emportées. Revenant à l’aîné, il a admis : « Je n’ai trouvé aucune des plumes que j’ai éparpillées hier. » « Tu vois ? Il est facile de disperser les plumes, mais impossible de les récupérer toutes » dit l’aîné. Il en est de même des potins. Il ne faut pas grand-chose pour répandre des mots blessants, mais une fois que vous le faites, vous ne pouvez jamais réparer complètement les dommages.

Marcus Aurelius posait une question qui pourrait vous éclairer sur le sujet. Il se demandait : « Combien de temps gagnerait quelqu’un qui ne regarde pas ce que dit, fait ou pense son voisin, mais seulement ce qu’il fait lui-même ? »

Combien de temps selon vous ?

C’est très facile de porter des jugements sur la vie des autres, plutôt que de les porter sur notre propre vie.

Il existe différentes raisons qui peuvent pousser les gens à adopter cette mauvaise habitude.

La première est que les gens se sentent utiles à l’idée de constater qu’une personne fait des choses débiles selon leurs croyances et leurs valeurs. Lorsqu’ils se sentent mal dans leur peau, ils pensent parfois qu’ils se sentiront mieux s’il y avait quelqu’un de pire qu’eux. C’est juste une illusion.
Certaines personnes sont arrivées à un niveau où « elles pensent qu’elles ont toujours raison et qu’il est justifié de parler mal des autres parce que les autres ne sont pas aussi bons qu’elles ». C’est complètement pathétique puisque la base du bon et ce que vous pensez être bon sont décidés par vous-même. Les personnes dans cette catégorie sont piégées par leur propre conscience, car on n’arrêtera pas de faire quelque chose qui ne nous semble pas mal.

La deuxième raison consiste à vouloir contrôler les choses. Lorsque les gens sont au sommet de l’échelle de popularité ou sont déterminés à grimper plus haut, une façon de le faire est de réduire le « statut » d’une autre personne. La propagation de rumeurs et de ragots est l’une des principales façons d’y arriver, en particulier chez les filles. C’est comme une bataille entre deux hommes des cavernes pour le contrôle de la tribu. Seulement, cela se fait avec des chuchotements cruels et de petites remarques au lieu de coups de poing à l’ancienne.

La troisième raison repose sur le fait de détendre l’atmosphère quand l’ennui venait à s’installer. D’ailleurs, de nombreuses études montrent qu’il s’agit de la raison fondamentale pour laquelle les gens répandent des rumeurs. Toutes ces émissions de télévision pleine de potins à propos de célébrités sont la preuve que les rumeurs sont une forme populaire de divertissement. Les gens s’intéressent davantage à la vie de leur vedette préférée qu’à leur propre vie. Comme Lil Wayne l’a dit une fois, lorsqu’on lui a demandé s’il craignait que les gens se tournent vers lui pour savoir comment vivre : « Si vous avez besoin d’un rappeur pour vous dire comment vivre votre vie, alors peut-être que vous n’avez pas de vie. » Votre obsession et votre investissement en eux sont pires que le divertissement inoffensif, c’est un moyen de vivre par procuration.

La dernière raison, vous la connaissez probablement. Elle est motivée par la vengeance, la jalousie ou la faiblesse face à l’autre. Les personnes qui se retrouvent dans ces situations n’ont pas le courage d’affronter les autres et donc se servent de tout ce qui leur reste. Je vous laisse deviner ce qu’il leur reste.

Après tout, laissez-moi vous dire une chose.

Êtes-vous conscient que votre temps est limité ?

Quel que soit l’âge que vous avez, sachez que votre vie finira à un moment donné. Si vous avez de la chance, vous atteindrez les 85 ans. Ça semble énorme pour quelqu’un qui passe ses 20 ans actuellement. Mais, je tiens à vous rassurer, ça passera plus vite qu’un éclair. Soit vous décidez de faire quelque chose d’utile avec le temps qui vous reste, soit vous finirez votre vie tel un misérable qui a laissé filer au bout de ses doigts cette chance de vivre. Beaucoup de ceux qui se trouvent au-delà de 75 ans auraient aimé avoir le courage de vivre comme ils le voulaient et non de vivre la vie que les autres attendaient d’eux. D’après Bronnie Ware, c’est le regret le plus partagé des patients dont elle s’occupait.

Qu’avez-vous fait de votre vie jusqu’à présent ? N’est-il pas temps de s’intéresser à sa vie plutôt que d’observer sans cesse celle des autres ? N’est-ce pas le moment de faire quelque chose qui impactera votre vie et celle des autres ?

Si chacun faisait de son mieux pour réaliser des choses dans sa vie plutôt que de se concentrer uniquement sur celle des autres, on réaliserait des choses extraordinaires dans le monde. Cependant, étant donné qu’il existe des gens merdiques dans ce monde merdique, nous n’atteindrons probablement jamais ce niveau.

D’ici là, vous qui lisez ce contenu, décidez de ce que vous souhaiteriez faire du temps qu’il vous reste et faites-le bien. Faites-le, parce que la plupart des gens savent quoi faire, mais ne le font pas.

Si vous souhaitez maintenir un équilibre adéquat dans votre vie, tout ce dont vous avez besoin sont ces quatre éléments : une occupation (dont vous ne vous plaignez pas), une personne (que vous aimez et qui vous aime), un message spirituel (auquel vous croyez) et un objectif (que vous voulez atteindre). Si un de ces quatre éléments vous manque, vous ressentirez un vide énorme dans votre vie.

Que vous soyez jeune ou vieux, s’il vous arrive de focaliser toute votre attention sur la vie des autres, trouvez ce qu’il vous manque parmi ces quatre éléments et comblez ce manque, car quelqu’un qui a une occupation dont il ne se plaint pas, une personne qui l’aime et qu’il aime, un message auquel il croit et un objectif qu’il souhaite atteindre à tout prix, n’aura pas de temps à perdre dans des futilités.

Vivez votre vie et ne faites pas de suppositions.

C’est tout pour le moment.

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